L'histoire de la Mazda Mx5 NA

À la fin des années 1970, l’ingénieur américain Bob Hall, passionné d’automobiles britanniques, évoque un concept audacieux avec les dirigeants de Mazda : celui de recréer une voiture de sport légère, fiable et abordable, dans l’esprit des roadsters anglais des années 60 comme la Lotus Elan ou la MG B. Ce rêve, nourri de nostalgie et d’un sens précis de ce que doit être une voiture de plaisir, va aboutir dix ans plus tard à la naissance de la Mazda MX-5 NA, aussi connue sous le nom de Miata en Amérique du Nord, et Eunos Roadster au Japon.

La conception commence officiellement en 1983 au sein du studio californien de Mazda, MANA (Mazda North America), sous la direction de Tom Matano et Mark Jordan. Le projet est désigné sous le nom de code P729. Mazda choisit une architecture simple mais efficace : moteur avant, propulsion arrière, poids plume et capote manuelle. Le mot d’ordre est “Jinba Ittai” — l’union parfaite entre le cavalier et sa monture.

La Mazda MX-5 NA est officiellement dévoilée au Salon de l’automobile de Chicago le 9 février 1989. Le succès est immédiat. Avec son design arrondi, ses phares escamotables, sa bouille sympathique et sa capote Mazda MX-5 ultra-simple à manipuler, elle séduit instantanément. En août 1989, les premières livraisons débutent au Japon, puis aux États-Unis, et à partir de 1990, en Europe.

Le moteur choisi est un 1.6L 16 soupapes DOHC (B6ZE) de 115 ch, couplé à une boîte manuelle à 5 rapports. Pesant à peine 950 kg, la NA offre un équilibre exceptionnel et une agilité redoutable, digne d’un kart. Sa capote Mazda MX-5 NA en vinyle noir se replie d’une seule main en quelques secondes, un argument fort face aux cabriolets plus lourds et complexes de l’époque.

La première évolution majeure intervient en 1994, avec l’introduction d’un moteur 1.8L (BP-ZE) de 131 ch. Pour compenser l’augmentation de puissance, la caisse est renforcée, notamment au niveau des bas de caisse et de la baie de pare-brise. Le freinage est également revu, avec l’ajout de disques ventilés à l’avant sur certaines versions.

Les années suivantes voient arriver de nombreuses séries limitées — Le Mans (1991), S-Special, VR Limited, ou encore la très prisée MX-5 Montego Blue avec sa capote Mazda MX-5 NA beige. En 1997, la série spéciale "SISLEY" est proposée en Europe, tandis que la Mazda MX-5 NA tire sa révérence en 1998, après près de 431 506 exemplaires produits, un record pour un roadster deux places.

Dès les premières ébauches du projet, la capote Mazda MX-5 NA est au centre des préoccupations des ingénieurs. L’objectif n’était pas simplement de proposer une voiture découvrable, mais de garantir que le conducteur puisse ouvrir ou refermer la capote en moins de 10 secondes, sans quitter son siège. À une époque où de nombreux cabriolets proposaient des toits rigides lourds ou des mécanismes hydrauliques complexes et coûteux, Mazda opte pour une approche minimaliste. Résultat : une capote en vinyle à armature manuelle, dotée d’un mécanisme de verrouillage rapide à deux loquets sur le pare-brise. Cette simplicité est non seulement gage de fiabilité, mais renforce aussi la philosophie “homme-machine” du roadster. En 1994, certaines versions reçoivent une capote Mazda Mx5 avec la lunette arrière en verre et dégivrage électrique, une amélioration significative par rapport à la lunette souple initiale sujette à l’opacité. La Mazda MX-5 capote devient ainsi une signature du modèle, à la fois pratique, légère et fidèle à l’esprit du roadster classique. Encore aujourd’hui, cette capote est un critère de sélection pour les acheteurs en quête d’un exemplaire authentique, et de nombreuses reproductions respectent à la lettre ses cotes d’origine, preuve de son importance dans le design de la NA.

La Mazda MX-5 NA s’impose vite comme un symbole de liberté et de jeunesse, et apparaît dans de nombreuses productions audiovisuelles. Elle est visible (entre autre !) dans la série "Friends" épisode 18 de la saison 4, conduite par Joey, et fait une apparition remarquée dans le clip “Say It Ain’t So” de Weezer en 1994. On la retrouve aussi dans “Fast and the Furious” en 2001, même si ce n’est qu’en arrière-plan, elle marque par son style rétro. Surtout elle joue un grand rôle dans le film de science-fiction "Looper" en 2012 avec Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis.

Elle est aussi choisie pour des publicités emblématiques de Mazda dans les années 1990, où la marque insiste sur le plaisir de conduite “pure” et la facilité d’utilisation de la Mazda MX-5 capote, qui devient un argument marketing à part entière.

En 2000, le Guinness World Record désigne la MX-5 comme la voiture de sport deux places la plus vendue de l’histoire. Ce succès repose autant sur sa fiabilité que sur sa conception ingénieuse. La capote Mazda MX-5, élément central de son design, joue un rôle crucial : facile à utiliser, elle contribue à renforcer la sensation de liberté immédiate, sans technologie superflue.

Des clubs de passionnés apparaissent dans le monde entier dès les années 1990, comme le Miata Club of America, qui organise rassemblements et sorties. En France, le Club MX-5 France voit le jour en 1998, preuve que la NA a déjà conquis les cœurs.

La Mazda MX-5 NA n’a pas simplement redéfini la catégorie des petits cabriolets dans les années 90 : elle a aussi été l’ambassadrice d’un certain art de vivre automobile, popularisé à travers le monde. Dès son lancement, elle conquiert les États-Unis, puis l’Europe, séduisant autant les amateurs de conduite que les néophytes attirés par son esthétique joviale et son accessibilité. Elle inspire de nombreux concurrents, comme la BMW Z3, la MG F ou encore la Toyota MR2, sans jamais perdre son avance. Le design de la Mazda MX-5 capote repliée, si simple et élégant, en fait un objet cinégénique, souvent utilisé pour symboliser la liberté, l’insouciance ou l’évasion dans la culture populaire.

Mais au-delà des apparitions à l’écran, c’est sur les routes qu’elle laisse son empreinte. Partout dans le monde, elle devient une voiture d’école pour apprendre à “sentir” une propulsion, comprendre les transferts de masse, ou tout simplement savourer une route sinueuse les cheveux au vent. Des compétitions monomarques comme la Mazda MX-5 Cup renforcent ce lien entre amateurs et pilotage. Aujourd’hui encore, la NA est utilisée dans les trackdays, les rallyes historiques ou simplement pour le plaisir du dimanche matin — preuve que la passion qu’elle a su créer transcende les décennies.

Aujourd’hui, la Mazda MX-5 NA est l’une des youngtimers les plus recherchées. Son design intemporel, ses performances modestes mais cohérentes, et son excellente fiabilité en font une voiture de collection abordable mais désirable. Les modèles avec la capote Mazda MX-5 NA d’origine sont particulièrement prisés, notamment ceux avec la lunette arrière en verre (introduite sur certaines versions à partir de 1994).

Certains collectionneurs recherchent les éditions limitées japonaises, comme la V-Special avec intérieur cuir Tan et volant Nardi. D’autres privilégient la version British Racing Green, clin d’œil évident aux origines anglo-saxonnes de son inspiration. Dans tous les cas, la Mazda MX-5 capote d’origine reste un critère déterminant pour les puristes.

Plus de trois décennies après sa présentation, la Mazda MX-5 NA reste un modèle phare dans l’histoire de l’automobile. Légère, accessible, fiable et passionnante à conduire, elle a réconcilié des générations de conducteurs avec le plaisir automobile pur. Sa capote Mazda MX-5, simple et intuitive, n’est pas un détail : elle incarne la philosophie minimaliste du roadster idéal. Symbole d’une époque, muse des vidéoclips et icône des routes sinueuses, la NA est bien plus qu’une voiture : c’est une déclaration d’amour au plaisir de conduite.